វិភាគអំពីមិត្តភាពនិងស្នេហា ភាគ៧(ជាភាសាបារំាង)
Les idées contenues dans cet exposé sont ensuite développées et vérifiées par des exemples.Il est question,tout d`abord, de la génération selon le corps et la description générale du but de l’amour est justifiée par ce que nous voyons de ses effets sur tous les animaux.Dans tous ceux de leurs actes qui sont relatifs à l’amour et à l’éducation des jeunes se manifeste l’effort de la nature mortelle pour se rendre,autant qu’elle le peut,éternelle et impérissable.Or elle le peut seulement parce que,sans cesse,à l`être ancien elle fait succéder un être nouveau.Nous disons bien,il est vrai,de chaque animal individuel qu’il est le même dans savie et dans son être.Nous disons bien d`un homme que c`est le même homme depuis son enfance jusqu’au moment où il est devenu vieux.Ses paries intégrantes ne sont pourtant pas restés les mêmes et il n’a cessé de se renouveler dans les unes, tandis qu`il se mourait dans les autre,aussi bien dans ses cheveux que dans sa chair,que dans ses os,dans son sang, en un mot dans son corps tout entier. Une reamarque,dont l’objet est,à vrai dire,étranger au développement primitif,vient s`ajouter à cette démonstration. Ce n’est pas seulement dans le corps que s`accomplit cet incessant travail de rénovation,mais aussi dans l’âme. Les manières d`être de celle-ci,ses habitudes,ses opinions, ses désirs,ses joies,ses douleurs,ses craintes,il n`est rien de tout cela qui reste toujours le même pour chaque individu;mais chacune de ces choses naît et meurt à son tour.Encore bien plus surprenant est le cas des connaissances: non seulement il y en a qui naissent tandis que d’autres périssent,de sorte que nous ne restons jamais les mêmes dans l`ordre de nos connaissances,mais encore chacune individuellement est soumise à la même loi.Ce qu`on appelle «étude» se rapporte à ce fait qu`une connaissance s`en va: qu’est-ce en effet que l’oubli,sinon la fuite d’une connaissance?L’étude vient alors créer une nouvelle connaissance à la place de celle qui s`en est allée et conservee ainsi la connaissance en lui donnant une apparente indentité.La conclusion nous ramène à la formule par laquelle se définissent en somme la fonction propre et la fin de l’Amour,à savoir la production en tant qu`elle est le seul moyen que possède l’animal mortel de participer à l’immortalité. La conception générale de l`Amour va maintenant être examinée sous un autre aspect,celui de la génération selon l`esprit.La démonstration sera conduite de la même manière:les faits à expliquer sont d’abord exposés; puis le principe général est rappelé:la fin de l’amour,c’est l’immortalité;enfin de ce principe est deduite l’explication des faits.Les hommes sont possédés du désir de se faire un nom et de laisser après eux, dans le souvenir,plus encore qu`à leurs enfants,ils sont prêts à sacrifier leurs biens,leur repos,leur vie même.Pour cette immortalité de la vertu,il n`est rien que tous ne fassent,et avec autant plus de zèle qu`ils sont meilleurs;car ce qu’ils aiment tous,c’est l`immortalité.Ils ne se tournent pas vers les femmes, comme ceux qui sont féconds suivant le corps,ils ne s’imaginent pas qu’ils gagneront du souvenir par la procréation des enfants;mais, mortels vraiment divins, dès leur jeune âge féconds selon l’âme,eux aussi,dès que le moment est venu de procréer et de produire,ils cherchent de côté et d`autre la beauté dans laquelle ils pourront produire; car ils ne le feront jamais dans la laideur.Toutefois leur pouvoir fécondant s`exerce dans l’âme plutôt que dans le corps, pour les choses dont il appartient à l’âme de posséder les germes ou de les faire fructifier,comme la sagesse et toute espèce de vertu d`une façon générale,mais plus particulièrement la tempérance et la justice,qui sont par rapport à l`administration des États et des familles,la forme la plus belle de la sagesse. Parmi ces hommes privilégiés sont tous les créateurs et, entre les artisans eux-mêmes,ceux qu’on nomme inventeurs. Ce n’est pas à dire que celui qui est fécond selon l`esprit n`aimera pas les beaux corps:ils les aimera au contraire de préférenceaux laids,et,quand il trouve en eux une âme belle et noble et bien née,il éprouve pour cet ensemble un attachement très fort,et auprès de l`homme en qui cet ensemble se rencontre, il lui vient en foule des discours sur la vertu,sur ce que doit être l`homme de bien et sur ce à quoi il doit s`occuper. Enfin il entreprend de l`instruire.C`est en effet par le contact du bel objet,c’est par sa fréquentation que les germes fécondants qu’il portait depuis longtempts en lui sont mis au jour et produits, et soit présent,soit absent par le souvenir,il nourrit cette progeniture, en commun avec son bien-aimé,de sorte que ces deux hommes formentl`un à l’égard de l’autre un union bien plus intime que l’union résultant de la génération d`enfants selon la chair,et leur amitié est bien plus forte,car leur union leur donnent des enfants beaucoup plus beaux et plus impérissable. Il n’est personne qui ne préférait de tels enfants à ceux des hommes;car étant immortels eux-mêmes,ils assurent à ceux qui laissent derrière eux,l’immortalité personnelle du souvenir. Les grands poètes,Hommère,Hésiode,les grands législateurs, Lycurguen,Solon sont donnés en exemple.
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